18 avril 2018 à 07:25
ILS L'ONT FAIT !
A tue-tête, face à leur public, les Herbretais ont célébré. Kévin Rocheteau a même pris le mégaphone, entonnant le chant du club. La fête va être longue et belle. Ces Vendéens auraient tort de s’en priver, tant l’exploit réalisé est rare : pour la première fois depuis Quevilly en 2012, un club de troisième division (National 1) se qualifie pour la finale de la Coupe de France. Les Herbiers ont validé leur billet pour le Stade de France en battant Chambly (2-0), un autre club de National 1, mardi soir dans une Beaujoire toute de rouge vêtue.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’y a pas vraiment eu photo entre les deux clubs. Certes, mené 1-0, Chambly a montré de l’orgueil pour tenter de revenir dans le match. Les deux attaquants camblysiens ont chacun eu une opportunité nette : Romain Montiel, de la tête à bout portant, a trouvé la barre de Pichot (40e), alors que Lassana Doucouré a manqué une grosse occasion en tout début de match (12e).
A l’exception de ces deux opportunités, Chambly a affiché beaucoup de difficultés, au point même de se recroqueviller toute la première demi-heure, jusqu’à l’ouverture du score. Après un bon travail de Louis Bongongui, côté droit, Florian David s’est jeté pour reprendre du droit à bout portant (28e) un centre d'Anthony Soubervie. Malgré une petite rébellion de Chambly en fin de première période, les Vendéens ont maitrisé la rencontre.
Complètement seul face au gardien adverse, Florian David a ensuite manqué une immense occasion de doubler la mise au retour des vestiaires (53e). Obligés de se découvrir, les joueurs de Chambly ont ensuite laissé des espaces dans leur dos. Et se sont fait punir. Déjà buteur à trois reprises cette saison contre le club picard en championnat, Ambroise Gboho a offert le break aux Vendéens, en ajustant Pinoteau seul face au but (80e).
En fin de rencontre, Kevin Rocheteau a eu lui aussi l’opportunité de concrétiser son excellent match, mais il a trop croisé son tir du droit, après avoir semé tous les défenseurs adverses (90e).
Pour Les Herbiers, la fête ne fait que commencer. Et elle risque de durer, puisqu’ils ne jouent pas ce week-end en championnat. Nul doute, en revanche, que les joueurs de Stéphane Masala feront une pause ce mercredi soir, pour savoir qui du Stade Malherbe Caen ou du Paris Saint-Germain ils affronteront en finale.
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